vendredi 30 mars 2012

[Traduction] Sur l'Action Militante Directe

(Traduction de l'essai de Dan Cudahy, avec son accord, "On Militant Direct Action")


« Il en est mille pour massacrer les branches du mal contre un qui frappe à la racine, et il se peut que celui qui consacre la plus large somme de temps et d'argent aux nécessiteux contribue le plus par sa manière de vivre à produire cette misère qu'il tâche en vain à soulager. »

~ Henry David Thoreau, Walden, Economie (Chapitre 1-E)

"Premièrement, abstenez-vous de faire du mal."
~ Inconnu

L’action directe est un terme fourre-tout pour toute action entreprise au nom des animaux dans l’intention de les secourir, les libérer, ou les sauver, individuellement ou collectivement, de l’exploitation, l’emprisonnement, l’esclavage, la torture, ou le mal infligé intentionnellement ou de la mort.

L’action directe peut être légale, comme dans le cas de l’adoption d’un chien secouru venant d’un refuge local ou du placement d’une chèvre ou d’une poule dans un sanctuaire qui lui fournira un foyer aimant et permanent.

L’action directe peut également être illégale, et va de l’intrusion lors de sauvetages (où les sauveteurs publient volontairement le sauvetage et se rendent eux-mêmes hors la loi) aux incendies criminels, dégâts matériels importants, menaces de mort, menaces non-létales et le harcèlement. Avec la possible exception des sauvetages et des violations similaires moins sérieuses de la loi, l’action directe illégale est aussi connue sous le nom d'« action militante directe » (« AMD »).

Le problème, en deux mots

Nous élevons, confinons et abattons 10 milliards d’animaux terrestres pour la nourriture annuellement (environ 317 par seconde) seulement aux Etats-Unis (environ 50 milliards partout dans le monde). La grande majorité de ces êtres innocents endurent la douleur, l’ennui insupportable, la terreur, et la misère qui se qualifient aisément comme une vie entière de torture. Ces animaux sont au moins aussi sentients et perceptuellement intelligents que n’importe quel humain.[1] Considérant la sévérité de la cruauté et l’ampleur de la  torture et de morts infligées à ces êtres sentients, c’est une atrocité et indignation morale qui dépasse largement, annuellement, n’importe quelle atrocité commise durant l’histoire de l’humanité, dont l’holocauste nazi. Comme le disait Isaac Bashevis Singer, un survivant de l’holocauste juif : « Pour ces créatures, tous les humains sont des nazis ; pour les animaux, la vie est un éternel Treblinka ».

Il n’est pas étonnant que les gens qui sont au courant des détails horribles de l’agriculture animale et autres formes d’exploitation soient outrés et veuillent désespérément faire quelque chose, quasi n’importe quoi, pour stopper cette violence extrême et cette insanité. Bien que l’outrage immense soit une réponse entièrement appropriée, elle doit être canalisée en action efficace.

Cet holocauste perpétuel n’est pas apparu soudainement de nulle part, et il ne s’arrêtera probablement pas soudainement non plus. Il est né d’une combinaison désastreuse de 1) siècles de profonds préjugés sociaux et culturels envers les êtres non-humains sentients, et 2) d’avancées technologiques en constante augmentation, de capacité industrielle, de population humaine grandissante, et de demande économique durant le 20e siècle et continuant au 21e. Le désastre environnemental de l’agriculture animale [ndt: anglais], générant une grave pollution des eaux et de l’air, production de gaz à effet de serre, déforestation, et pénuries d’eau potable, deviendra de plus en plus évident au fur et à mesure que la population humaine augmente et que l’industrialisation et la technologie de l’exploitation animale se développe en Asie. Vu cette propagation à l’Asie, le nombre de victimes innocentes non-humaines de cet holocauste perpétuel augmentera probablement par dizaine de milliards dans les dizaines d’années à venir, en assumant qu’aucun mouvement abolitionniste vegan fort, populaire, non-violent ne se développe bientôt.

La solution, en deux mots

Nous mettrons fin à cette atrocité seulement en mettant fin au préjugé envers les non-humains sentients par des années ou dizaines d’années d’éducation végane [2] aboutissant au final au véganisme répandu en tant que norme minimale de décence dans les sociétés industrialisées.

Nous ne pouvons réguler l’holocauste perpétuel de milliards ; l’holocauste doit être aboli. Nous ne pouvons forcer l’abolition sur une société qui ne comprend pas les principes sous-jacents et les fondements rationnels et moraux des droits des animaux abolitionnistes et le préjudice du spécisme. Toute tentative de force, de menace, de vandalisme, ou de terreur ne fera que se retourner contre nous, provoquer de la résistance, et mettra fin au dialogue rationnel et moral. Nous ne pouvons éduquer les gens par rapport au véganisme pro-sociétal, sain et non-violent alors que nous les menaçons, vandalisons, terrorisons ou sommes « en guerre » avec eux. Il en serait ainsi même si un pourcentage relativement élevé (disons 30%) de la population était végane. C’est surtout vrai lorsque seul un très petit pourcentage (environ 1%) de la société est végane.

“Une chose à la fois”

Certains partisans célèbres de l’AMD (qui sont forcément des opposants de l’approche abolitionniste établie par le professeur Gary Francione) appellent péjorativement l’approche abolitionniste de l’éducation végane, l’approche « une chose à la fois » et déclarent qu’il faudra des siècles pour qu’une telle approche fonctionne, si elle fonctionne un jour. Mais la phrase « une chose à la fois » déforme de manière extravagante l’éducation végane telle que conçue par les abolitionnistes.

« Une chose à la fois » suppose un modèle de croissance linéaire prévisible et ridiculement lent de l’éducation végane et du véganisme. Cependant, lorsque nous examinons les modèles de croissance typiques des changements sociaux de l’histoire, c’est la théorie du chaos qui les décrit le mieux. Tout comme le climat, qui est un exemple classique expliquant comment la théorie du chaos peut décrire des phénomènes complexes, le changement social comprend des millions de petites variables, à la fois potentielles et actuelles. L’interaction de ces variables est imprévisible et peut être significativement influencé sur le long terme par des changements relativement minimes à un moment donné. Lorsqu’un changement significatif ou un « point de basculement » survient, le changement peut devenir exponentiel, pas linéaire, par nature. L’éducation végane créative, non-violente – semblable aux efforts éducationnels des cinq dernières décennies aux Etats-Unis visant à réduire ou éliminer la cigarette, le racisme, le sexisme, et la conduite en état d’ébriété – est le genre de changement social qui est imprévisible et non-linéaire. [3]

Pour une idée générale de croissance non-linéaire, considérez que 10.000 vegans généreront de nouveaux vegans à un taux dix fois plus élevé que mille vegans le feraient. Une centaine de millier de vegans généreront de nouveaux vegans à un taux cent fois plus élevé qu’un millier de vegans le feraient, et ainsi de suite. Donc au plus on trouvera de vegans dans une société, au plus rapidement les non-vegans deviendront vegans. La description péjorative « une chose à la fois » de l’éducation végane omet de prendre en considération à la fois la nature imprévisible et exponentielle du changement social en général et de l’éducation végane en particulier. Considérer l’éducation végane non-violente comme étant une méthode « une chose à la fois » est au mieux naïf et complètement malhonnête au pire.

Deux barrières à l’éducation végane : l’action directe militante et le welfarisme.

Comme je l’ai d’ailleurs écrit en long et en large sur ce blog, le welfarisme est une barrière sérieuse à l’éducation végane non-violente et à l’abolition car il identifie le traitement au lieu de l’utilisation, la souffrance au lieu de l’exploitation et l’abattage, comme le problème à résoudre. En ‘acceptant’ l’utilisation et l’exploitation des animaux, le welfarisme n’a pas besoin du véganisme ou de l’abolition. De cette manière, le welfarisme renforcera toujours le paradigme de l’exploitation et sera un atout longue durée de la survie de l’industrie.

L’AMD est également un obstacle sérieux à l’éducation végane créative et non-violente et à l’abolition. Comme l’a dit le professeur Gary Francione, nous vivons dans une société où la consommation de produits animaux est encore considérée comme étant aussi naturel et normal que de boire de l’eau et de respirer de l’air. Dans une telle société extrêmement spéciste, l’infraction de la loi, les dégâts aux propriétés, ou la violence envers les exploitants d’animaux ne peuvent qu'être considérés comme bizarres et anti-sociaux. Encore une fois, nous ne pouvons éduquer ou avoir un dialogue raisonnable avec des gens qui ont peur de nous, qui nous voient comme anti-sociaux, ou qui ne veulent pas être associés à un petit mouvement qui menace ou attaque d’autres citoyens respectueux des lois. Qui plus est, l’éducation végane créative et non-violente possède l’incontestable supériorité morale. Les exploitants d’animaux peuvent nous ignorer ; mais si nous sommes non-violents et respectueux de la loi, ils n’ont absolument aucune revendication morale que ce soit envers nous. L’AMD sape cette autorité et influence morale en fournissant aux exploitants d’animaux des objections morales contre les militants des ‘droits des animaux’. Dans une société fortement spéciste, l’AMD sape l’autorité morale bien plus qu’elle ne le ferait autrement.

Les similitudes entre l’action militante directe et le neo-welfarisme

L’AMD et le welfarisme ont beaucoup en commun :

1) La motivation autant pour l’AMD que pour le welfarisme est enracinée dans un fort sentiment d’urgence et de désir de voir des résultats immédiats, ou une « solution rapide », mais tous les deux ignorent le fait que le problème – qui est le préjugé culturel du spécisme approuvé par 99% de la société – est non seulement immunisé à ce genre de solutions rapides, mais est aidé par ce genre de tentatives agissant comme barrière à l’éducation végane non-violente.


Le welfarisme s’attaque aux branches du traitement via des réformes, clamant des ‘victoires’ et des ‘résultats’ superficiels dans un monde législatif dominé par les industries où ce genre de lois sont passées et abrogées tel le changement des saisons. Qui plus est, le welfarisme renforce la structure légale et le paradigme réglementé des droits de propriété sur lequel est fondé l’exploitation animale.

L’AMD s’attaque aux branches des exploitants individuels et des compagnies d’exploitation. En de rares occasions, les partisans de l’AMD peuvent crier soi-disant ‘victoire’ lorsque leur cible doit déménager à un autre endroit ou est remplacée par la compétition. Cependant, même pour ces rares cas où des compagnies individuelles doivent mettre clé sous porte, la compétition arrive inlassablement pour satisfaire la demande. Qui plus est, l’AMD éloigne beaucoup de personnes qui seraient autrement ouvertes à l’éducation végane créative et non-violente.

2) Ils jouent tous les deux sur la force de l’industrie. (Par “industrie” dans cet essai, je veux dire toutes les industries de l’exploitation animale dans leur ensemble.)

L’industrie est puissante en matière de politique, législation, et en affaires. L’industrie a également la coopération complète et le dévouement de l’application des lois à chaque niveau du gouvernement, de la police locale jusqu’aux agences fédérales et la garde nationale.

Le welfarisme s’attaque à l’industrie en matière de politique, législation et arrangement, gaspillant des millions de dollars et des milliers d’heures dans de ridicules efforts pour réguler un holocauste de milliards de victimes innocentes annuellement, renforçant le système qu’il tente de réguler.

L’AMD recrute généralement de petits groupes de jeunes sans formation ni expérience pour attaquer l’industrie contre quelques unes des organisations répressives les plus hautement qualifiées et expérimentées au monde. Ce déséquilibre en matière de connaissance, capacité et expérience se traduit régulièrement en de jeunes personnes passant des années en prison pendant que l’industrie grandit et prospère annuellement, presque toujours imperturbée par même les plus sérieuses attaques d’AMD.

3) Ils ignorent tous deux les faiblesses de l’industrie. La faiblesse de l’industrie est qu’elle est moralement déplorable et écologiquement désastreuse (encore une fois, le désastre écologique deviendra de plus en plus évident au fur et à mesure que les marchés asiatiques augmenteront la demande en produits animaux).

Le welfarisme détourne les ressources des efforts généralisés d’éducation végane. C’est  l’éducation végane non-violente, générale qui est capable d’attaquer efficacement la faiblesse de l’industrie et de mettre à genoux le géant avec le temps. Et encore une fois, le welfarisme renforce également la structure légale et le paradigme réglementé des droits de propriété sur lequel est fondé l’exploitation animale.

L’AMD détourne également les ressources des efforts d’éducation végane en 1) détournant l’attention publique percevant les militants vegans comme modèles pro-sociaux à suivre, pour les considérer au lieu de ça comme des vandales et criminels anti-sociaux à enfermer, et 2) provoquant l’emprisonnement de jeunes militants vegan pendant des mois voir des années. En outre, comme mentionné ci-dessus, l’AMD mine l’autorité morale claire en faisant baisser l’opinion publique des militants des animaux comme étant une simple faction politique violente comme les autres à « contrôler », « gérer », et à réprimer. Dans une société spéciste, ces actions sont une barrière significative à l’éducation végane non-violente.

4) Le welfarisme et l’AMD s’attaquent tous les deux à l’offre plutôt qu’à la demande. L’une des choses les plus importantes à se rappeler est ceci : Aussi longtemps que les gens voudront consommer des produits animaux, on trouvera des fournisseurs pour satisfaire cette demande. Oui, les fournisseurs peuvent manufacturer certaines autres demandes via la publicité, la baisse de prix, et la qualité des produits, mais en fin de compte, l’atrocité morale est fondamentalement axée sur la demande. Ce sont notre famille, nos amis, et nos connaissances non-véganes qui sont la cause de cette atrocité ; les fournisseurs sont simplement l’intermédiaire engagés pour faire le sale boulot.

Le welfarisme se concentre sur la réforme des méthodes que les fournisseurs utilisent pour produire leurs produits. Habituellement, les réformes de bien-être suggérées par les organisation welfaristes comme PETA, Farm Sanctuary, et HSUS sont des réformes qui sont  de toute façon dans les meilleurs intérêts des fournisseurs. Mais même dans les quelques cas où l’industrie est uniformément opposée aux réformes ou lorsque les réformes ne sont pas dans le meilleur intérêt de l’industrie (et les cas encore plus rares où de telles réformes sont réellement implémentées et appliquées), l’industrie est très résiliente et peut se délocaliser dans une autre juridiction ou trouver d’autres manières de contourner ce genre de réformes. S’attaquer aux fournisseurs, comme le fait le welfarisme, revient à s’attaquer aux branches. S’attaquer à la demande, comme le fait l’éducation végane non-violente, revient à s’attaquer à la racine.

L’AMD cherche à dissuader ou faire fermer les fournisseurs. Mais encore une fois, aussi longtemps que la demande existe, les fournisseurs déménageront simplement ou seront remplacés par de nouveaux fournisseurs et l’application de la loi sera encore plus sévère. L’AMD agit comme une barrière contre l’éducation végane non-violente car, si l’AMD reçoit l’attention des médias, c’est presque toujours une couverture spéciste, qui se concentre sur le « malheur de fournisseurs travaillant dur, qui essayent juste de gagner leur vie en fournissant ce que le public demande ». (Le « public », bien évidemment, est notre famille, amis et connaissances non-véganes.) Qui sera le mauvais dans la presse ? Les militants des animaux. Qui sera le gentil ? Les exploitants recevant la sympathie du public. Encore une fois, s’attaquer aux fournisseurs, comme le fait l’AMD, revient à s’attaquer aux branches. S’attaquer à la demande, comme le fait l’éducation végane non-violente, revient à s’attaquer à la racine.

Les abolitionnistes sont opposés à la violence.

Les welfaristes, neo ou traditionnels, acceptent et promeuvent la violence envers des êtres non-humains innocents en promouvant, plutôt qu’en rejetant entièrement, la régulation et la réforme de l’exploitation et de l’abattage des animaux, soit en tant qu’"étape" (fausse et confuse) vers l’élimination de l’utilisation animale, soit en tant que méthode permanente d’exploitation. Les abolitionnistes rejettent entièrement la violence de toutes les réformes de bien-être, peu importe si la réforme de bien-être est (faussement) perçue comme un ‘pas’ vers quelque chose d’autre ou comme une méthode permanente d’exploitation.

Les partisans de l’AMD acceptent et promeuvent des actions illégales, impliquant dégâts matériels,  menaces, harcèlement, ou dégâts psychologiques, qui sont ou bien violentes ou potentiellement violentes pour les gens. Les abolitionnistes rejettent entièrement la violence et le comportement anti-social, aliénant, de l’AMD, ses menaces et sa rhétorique.

Les abolitionnistes promeuvent le véganisme et seulement l’éducation végane créative, non-violente comme moyen d’atteindre la généralisation du véganisme. L’abolitionnisme est l’extension logique des mouvements de droits civiques et de paix. La non-violence est un principe de base indispensable de l’abolitionnisme. L’éducation végane créative, non-violente est pro-sociale.

Le véganisme est pro-social, modéré, et pacifique. Premièrement, abstenez-vous de faire du mal : devenez vegan, et encouragez les autres à en faire de même. Le welfarisme et l’AMD sont tous les deux nuisibles et contreproductifs ; évitez les.
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Notes:

[1] Les espèces semblent grandement varier par rapport à leur sensibilité relative à la douleur physique et psychologique, avec certaines espèces bien plus sensibles que d’autres. De même, certaines parties du corps sont bien plus sensibles que d’autres, dépendant des espèces. De façon commode, la plupart d’entre nous nous considérons comme étant les plus sensibles, mais on a toutes les raisons de penser que les humains se situent quelque part dans la gamme autre que la « plus sensible », aussi bien en douleur physique que psychologique, dont la terreur.

L’intelligence perceptuelle est en contraste avec l’intelligence conceptuelle (ou l’intelligence abstraite/symbolique/linguistique). Bien que la métaphore soit loin d’être parfaite, on pourrait considérer l’intelligence conceptuelle comme le fait d’avoir un « livre de connaissance » sur la manière de jouer au golf ou au baseball, incluant la connaissance conceptuelle du maniement d'un club ou d'une batte. En contraste, l’intelligence perceptuelle est comme le fait d'avoir la coordination main-œil pour bien jouer au golf ou au baseball. De ce sens-là, les non-humains sont souvent plus perceptuellement intelligents que les humains. De toute évidence pas au golf et au baseball, mais dans la conscience environnementale et leur capacité perceptuelle et athlétique pour la prédation ou l’évaluation et la prévention de dangers, les animaux s’épanouissent.

[2] L’éducation végane créative, non-violente, c’est apprendre et informer les gens par rapport à ce qu’est le véganisme, pourquoi on voudrait le devenir, pourquoi le véganisme est une base morale ou une norme minimale de décence, et comment le devenir de manière facile, nutritive, délicieuse, et accomplie, ce qui inclut la cuisine végane, des recettes véganes, des produits vegans, des alternatives aux produits animaux, et des informations nutritionnelles. Devenir vegan est facile et très enrichissant. Tout ce que cela demande c’est une connaissance pour démarrer, et tout le reste du raffinement.

[3] Fumer, le racisme, le sexisme, et la conduite en état d’ébriété, bien qu’encore bien présents en 2009, ont considérablement baissés durant les 40 ou 50 dernières années via des efforts d’éducation sociale. Les plus âgés d’entre nous se rappelleront probablement les attitudes généralisées par rapport à ces croyances et activités dans les années 60 et reconnaitront un contraste significatif avec les attitudes généralisées d’aujourd’hui. Nous avons encore beaucoup de progrès à faire concernant la cigarette, le racisme, le sexisme et la conduite en état d’ébriété, mais on ne peut nier qu’un progrès significatif ait eu lieu en contraste avec les attitudes des années 60 dans ces domaines.

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